Vous avez dit fibromyalgie
- Chantal Dupin
- 21 juin 2016
- 2 min de lecture
Voilà 16 ans que le diagnostic de fibromyalgie a été posé, intervenu après au moins 5 ans de douleurs inflammatoires dont aucun médicament n'était venu à bout jusqu'ici.
18 points douloureux sur 18.
C'est bien une fibromyalgie dont je souffrais. Mais, voilà le hic, le médecin spécialiste de cette maladie chez lequel j'avais atterri allait me dire dans la foulée qu'il n'existait pas de traitement pour cette maladie et qu'on ne pouvait qu'en améliorer les symptômes. Cette annonce faite sans la moindre précaution me fit l'effet d'un couperet. Fragilisée psychologiquement à force de souffrances inexpliquées et de douleurs trop tenaces, je ressortais du cabinet médical .... plus malade que quand j'y étais entrée. Force alors m'était de constater que j'étais bel et bien dépressive, et que de cette dépression devaient bien dépendre tous mes maux.
Mes filles étaient alors âgées de 9 et 4 ans et j'occupais à l'époque le même travail d'assistante administrative depuis 15 ans.
Pour assumer mon quotidien et pouvoir continuer au rythme que cela implique, - car je ne volais rien lâcher - je n'avais pas d'autre choix que de me traiter par les antidépresseurs et anxiolytiques qui m'étaient prescrits en compléments des antidouleurs.
Très tôt dans l'enfer de la fibromyalgie pourtant, j'ai consulté une psychiatre, persuadée que si j'allais mieux psychologiquement, alors je serais libérée de toutes ces douleurs.
Cependant, au fil des années (et oui, 10 années ....) de psychothérapie, bien que j'ai abordé beaucoup de questions, appris beaucoup de choses sur moi et mon fonctionnement, la douleur gagnait du terrain et restait insupportable.
Indépendamment de cela, ce premier travail de recherche sur moi m'a beaucoup intéressée et m'a permis de vraiment progresser sur le plan personnel. J'arrivais à tout mener de front (travail, enfants, maison ...) et à faire face, tant bien que mal ...

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