A table, avec la fibromyalgie
- chantalsoins
- 2 juil. 2016
- 3 min de lecture
Selon la plupart des médecins que j'ai rencontrés depuis tout ce temps, lorsqu'on souffre de fibromyalgie, on ne peut guère échapper à une adaptation de son alimentation.
Cette question m'a été soulevée par beaucoup d'entre eux.
Mais voilà, lorsqu'on souffre à tel point qu'on n'arrive plus à savoir ce que l'on ressent, il est très difficile de savoir ce qui nous fait du bien ou ce qui nous rend plus malade.
En ce qui me concerne, et voulant à tout prix aller mieux, j'ai à plusieurs reprises essayé d'ajuster mon alimentation aux préconisations des médecins. Le problème était que j'avais tellement mal partout que de toute façon je ne percevais pas les incidences que pouvait avoir e que je mangeais sur toutes ces douleurs.
J'ai mis 20 ans à pouvoir enfin m'alléger un peu des douleurs et alors arriver à sentir qu'une alimentation mieux adaptée à mon organisme me rendait la vie plus facile ... Je me suis battue pendant des années avec les régimes sans gluten, sans produits laitiers, sans sucre, m'imposant des restrictions qui à l'époque me rajoutaient de la frustration à toutes celles que j'avais déjà de ne pas pouvoir mener ma vie comme je l'entendais. Les limitations avec lesquelles je devais composer les unes après les autres faisaient que ma vie était bien difficile à supporter.
Ce n'est que depuis quelques mois que, me sentant mieux, j'ai pu commencer à percevoir les effets bénéfiques d'une meilleure alimentation sur mes douleurs.
J'ai été dirigée par le dentiste en mai 2016 chez un médecin de Bordeaux pour une suspicion d'infection froide. (Post à venir sur ce sujet). Et c'est lui, qui petit à petit m'a indiqué comment manger mieux.
Je pars déjà avec une petite longueur d'avance, habituée que je suis à manger déjà sans gluten, sans produits laitiers et avec très peu de sucre - malgré qu'il fut un temps où j'étais une grande gourmande ! - Pourtant, il y a encore des modifications à apporter, tout n'est pas correct dans ma façon de faire. Alors, aidée de la fiche que le docteur m'a remise, je me lance.
Bien sûr, ce n'est jamais simple de changer ses habitudes alimentaires, mais au fur et à mesure des améliorations sur ma santé, je dois dire que la motivation ne faiblit pas, bien au contraire.
Au début, les indications ne me semblent pas tout à fait claires et je dois pas mal me creuser la tête pour savoir quoi et comment manger, mais une fois le rythme trouvé, c'est devenu assez confortable et les idées ne me manquent plus.
Voilà un exemple de ce que j'avais choisis sur une des premières journées : ce n'était certainement pas encore parfait, mais le changement est amorcé ...
Petit déjeuner : - Smoothie à la framboise (fruit au début du repas, le médecin a été catégorique sur ce point)
- 1 œuf à la coque (protéines : impératif au petit déjeuner) avec 3 galettes de riz complet
- 1 infusion de thym
Déjeuner : - Radis + salade verte assaisonnée au citron (toujours des crudités en début de repas)
- Velouté au fanes de radis + caviar d'aubergines (pour les légumes)
- 2 galettes de riz (pour les céréales)
- 5 sardines grillées (pour les protéines, riches en oméga 3)
- 3 noix (pour les oléagineux)
Goûter : - Des fraises + 3 ou 4 amandes (j'ai pas trop compté !!!)
Dîner : - Velouté aux fanes de radis (reste de midi ; pas besoin de cuisiner ce soir là !)
- 1 yaourt au soja

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