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Bienvenue sur mon blog.

Je m'appelle Chantal ; j'ai 54 ans.

 

Voilà 16 ans que le diagnostic de fibromyalgie a été posé sur des symptômes que j'avais développés ... quelques années plus tôt.

 

Aujourd'hui optimiste, j'ai envie de partager mon expérience pour montrer qu'il est possible de bien vivre avec, de composer avec ces douleurs chroniques et ces maux bien souvent invalidants, et de trouver un apaisement.

 

A travers mon parcours, souvent bien difficile pourtant, je partagerai ce que j'ai pu apprendre de la fibromyalgie sur tous les plans, ELLE, qui m'a amené à comprendre tellement de choses ..., notamment, que des solutions sont toujours à notre portée.

 

Mes articles ne se présentent pas dans l'ordre chronologique ; j'ai choisi de parler de ce qui me passe par la tête au moment où çà me passe par la tête, et de le livrer comme autant d'iinstants de vie ...

Des commentaires, des suggestions, des questions ? ... N'hésitez-pas, j'aurais plaisir à partager !

Hyperthyroïdie, un diagnostic trop tardif

  • Chantal Dupin
  • 14 juil. 2016
  • 3 min de lecture

C'est sur les conseil d'une amie qu'il y a deux ans que je consulterais encore, en désespoir de cause, un nouveau médecin spécialiste en rééducation fonctionnelle, réputé pour traiter les cas un peu plus difficiles et aider dans des situations ou d'autres médecins ont échoué.


Son cabinet se trouve loin de chez nous ; qu'à cela ne tienne, nous irons jusqu'à lui... Car je ne peux me résoudre à rester dans cet état, convaincue qu'il y a bien une origine à mes douleurs et que ma situation n'est pas sans issue pour peu qu'un médecin l'analyse avec un regard neuf.


Son avis sera important, car après 18 ans d'errance médicale, j'entendrai pour la première fois un spécialiste me dire explicitement que la fibromyalgie n'est pas une maladie en soit, mais un fourre-tout dans lequel la médecine classe ces symptômes pour lesquels elle ne trouve pas d'explication.Tout comme moi, il n'aime pas le terme "fibromyalgie" et me propose de refaire de nouvelles explorations.

C'est bien aussi ce que je ressentais depuis toutes ces années ... Je me confie donc à lui en toute confiance.


Il me prescrit analyses de sang et irm cérébrale qu'il souhaite réactualisées

Il me rassure aussi sur mon état plus ou moins dépressif de l'époque ; il lui paraît évident que le fait d'endurer de telles souffrances explique largement mon état psychologique fragile ainsi que le stress et l'anxiété que j'ai développés.


La lecture des premiers examens n'apporte aucun élément nouveau ; on en pratique d'autres au fur et à mesure que nous avançons ensemble. Il cherche une explication, pendant que mon état continue de se dégrader.


Et puis, un jour, j'aborde avec lui le problème de la thyroïde en lui présentant les résultats d'un bilan sanguin que mon médecin traitant vient de faire.


Le taux de tsh présente, cette fois-ci (mais ce n'est pas toujours le cas lors des contrôles) une très légère diminution qui n'a jusqu'ici jamais inquiétée mon médecin.


Au vu de mon état clinique, ce spécialiste décide de me faire une échographie de la thyroïde, sur laquelle on notera la présence d'un nodule dont on m'a déjà dit qu'il n'était pas inquiétant. Il me demande cependant de faire pratiquer un scintigraphie thyroïdienne pour en vérifier la nature. On verra aux résultats qu'il est légèrement sécréteur d'hormones.


Il est désolé de ne pas y avoir pensé plus tôt ; il aurait dû le voir me dit-il. Là où d'autres médecins ne seraient pas intervenus, lui m'explique qu'il faut s'occuper de cette thyroïde car une hyperthyroïdie peut tout aussi bien qu'une hypothyroïdie provoquer les symptômes que je décris et il lui paraît alors évident que de ce dysfonctionnement thyroïdien provient aussi mon état de stress. Il prend soin de confirmer son diagnostic par un électrocardiogramme.


Sa façon à lui de traiter ce problème est de bloquer la thyroïde en me prescrivant des hormones de synthèse à faible dose pour éviter toute production d'hormones par mon propre organisme, et de calmer l'emballement du cœur par un bêtabloquant.


Avec l'accord de mon médecin traitant que je tiens toujours au courant de mes recherches et de mes trouvailles, je commence donc le traitement en faisant des contrôles mensuels pour l'adapter si besoin en fonction des résultats.


Les premières semaines ont été un peu difficiles à supporter, mais au bout de deux-trois mois, si je n'a pas eu d'apport sur les douleurs, j'ai pu constater que mon humeur s'est très nettement améliorée et stabilisée.


Voilà comment - tel que je l'ai compris et avec mes mots - il analyse la situation aujourd'hui au vu de la clinique :


Il y a eu pendant des années une telle surproduction d'hormones dans mon organisme que celles-ci n'ont pas pu être éliminées et se sont stockées dans les muscles, les tissus, les organes, le système nerveux, etc. y causant des dysfonctionnements. Le fait de bloquer la thyroïde empêchera désormais ce phénomène. Il faut maintenant que mon organisme élimine par lui même la totalité de ces hormones stockées pour que tous mes systèmes retrouvent un fonctionnement normal.... D'après lui, cela peut prendre beaucoup, beaucoup de temps, ou un peu moins, cela dépend des personnes ... En tout cas, on ne peut rien faire pour accélérer ce processus d'élimination, simplement contrôler régulièrement et attendre.


Alors, je patiente de ce côté là, tout en poursuivant le fil de ma vie ...








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